Le feu ça brûle, Charlie aussi

Auteur : Stephen King
Editeur : Albin Michel
Parution : 14/11/1984
Collection : 
444 pages


Pas plus que les autres, vous ne résisterez à Charlie, une irrésistible petite fille de huit ans, et vous comprendrez alors ce qui arrive quand l’innocence et la beauté sont confrontées aux forces du mal… Un homme et une femme font l’objet d’une expérience scientifique ultra-secrète du gouvernement américain sur les pouvoirs psychiques. Ils avaient tout prévu sauf que cet homme et cette femme auraient un an plus tard une fille Charlie… Avec cet ouvrage, Stephen King a réussi tout à la fois son meilleur suspense et son plus grand roman. Il conjugue avec un art inimitable l’ambiguïté, la violence, la peur, la tendresse, l’émotion… Envoûtant.


Ma note : 3,5/5

Il y a peu, je lisais une critique d’un livre de Stephen King sur Instagram et la personne disait qu’à la fin de sa lecture, elle en était arrivée à cette conclusion : « tout ça pour ça ». Ma lecture de Charlie c’est un peu la même chose.

Attention, j’ai passé un très bon moment de lecture et l’histoire a beaucoup de potentiel. Seulement la fin gâche un peu tout le reste. C’est rapide, bâclé – si j’ose dire – il manque clairement un truc. Et ça a fait retomber tout l’ensemble.

J’ai beaucoup aimé l’intrigue cela dit et les flashbacks réguliers entre la situation présente, cavale du père et de la fille, et l’installation du problème dans le passé, la rencontre des parents, les expériences et le contexte, etc.

On est sur un roman plus psychologique avec très peu d’horreur. Bien sûr certaines descriptions sont horribles et très visuelles mais j’ai connu pire dans ce domaine avec Dôme ou Jessie. Une phrase dans les premiers chapitres m’a laissée penser qu’on allait vers ce genre là mais plus aucune allusion ensuite. Je l’ai attendue en vain. Là aussi, on est retombé bien à plat… Et c’est bien dommage.

Avec tout ça je suis arrivée à la fin en me disant que bon, il était temps que quelque chose se passe parce que c’était long et en même temps, surprise qu’on soit déjà à la fin vu que pour moi il ne s’était « rien » passé. Donc je ne peux pas dire que c’était mauvais. C’est juste que j’ai la sensation d’être passée d’un milieu de livre à la fin en quelques pages et qu’il m’a manqué les derniers chapitres et quelques rebondissements.

Quoi qu’il en soit, j’ai d’autres Stephen King en stock et ce ne sera pas mon dernier, soyez-en sûr !

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