Une rose seule (mais agaçante)

Autrice : Muriel Barbery
Editeur : Actes sud
Parution : 04/05/2022
Collection : Babel
160 pages


À la mort d’un père qu’elle n’a jamais connu, Rose arrive au Japon pour la première fois afin d’y entendre son testament.
Accueillie à Kyoto, elle est conduite dans la demeure de celui qui fut, lui dit-on, un marchand d’art contemporain, et dans cette proximité soudaine avec un passé confisqué, la jeune femme ressent tout d’abord amertume et colère. Mais Kyoto l’apprivoise et, chaque jour, guidée par Paul, l’assistant de son père, elle est invitée à découvrir un itinéraire imaginé par le défunt, semé de temples et de jardins, une étrange cartographie d’émotions et de rencontres qui vont l’amener aux confins d’elle-même.
Ce livre est celui de la métamorphose d’une femme placée au coeur du paysage des origines, sur un chemin qui l’emporte vers cet endroit unique où se produisent parfois les véritables histoires d’amour.


C’est la déception de cette année (bon j’exagère sans doute un peu mais je suis rarement déçue par mes lectures alors c’est possible quand même).

Ce livre avait tout pour me plaire :

  • une histoire de fond sympa, qui rappelle un peu Houston-Osaka d’ailleurs… J’ai un truc avec les pères japonais qui meurent cette année !
  • une histoire qui se déroule au Japon donc
  • une écriture poétique avec des touches de culture/traditions japonaises
  • des plantes, des fleurs et de la nourriture

Mais alors qu’est-ce que j’ai eu du mal à le lire ! Et en plus c’était un petit livre. Le comble ! Je l’ai vraiment subi et j’ai dû me faire violence pour continuer. L’héroïne du livre, Rose, est agaçante et antipathique. C’est – je cite un des personnages – « une emmerdeuse professionnelle ». On est censés être triste pour elle, se réjouir pour elle, faire corps avec ses sentiments. Mais déjà j’ai eu du mal à voir si elle avait des sentiments… Tout sonne faux, plat, creux chez elle. Mais pas comme si elle subissait les évènements ou dans un sens où on pourrait s’identifier à elle et comprendre. Non, juste on ne la comprend pas. C’est vide.

La partie Japon, culture, plantes est très sympathique et agréable, mais n’a malheureusement pas suffit à relever le reste. C’est donc un échec pour moi.

L’autrice a écrit un deuxième roman, Une heure de ferveur, qui raconte cette fois l’histoire du père et revient donc dans le passé. J’ai envie de le lire mais je vais sans doute attendre un peu pour ça.

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